Fifty-Fifty

Quatre lettres, Gate, une porte, un pont, un lieu, une identité forte pour San Francisco. Quatre lettres, quatre jambes pour une Tour, un édifice, un lieu emblématique de Paris. Voici la base de nos cogitations. La proposition qui est faite est une oeuvre miroir, qui s'inscrit dans un partage de l'écran en deux carrés identiques où se succéderont un montage. San Francisco a un plan qui s'inscrit dans un carré, Gate sera carré. Paris a un plan circulaire, la navigation et le défilement seront circulaires.

C'est un véritable « tableau de bord vidéo » qui est proposé au spectateur. Chaque séquence montée sera ainsi assemblé dans une mosaïque miroir, de séquences provenant des deux villes. Les séquences s'enchaînent, se répondent, se contredisent, s'effacent ou se font face. Les temps de respiration s'alterneront pour permettre la meilleure attention et la meilleure mise en avant des séquences de nos partenaires.

C'est une chorégraphie d'images qui est ainsi offerte à la découverte. Des séquences fortes rythment ce film au découpage écran fifty-fifty. Des pauses permettent la respiration, la contemplation pour revenir à la confrontation et au conflit dans un contraste riche. C'est un point de vue original qui se dévoile dans ce tandem d'écrans, tantôt complice tantôt antagoniste. La bande son répondra de cette même philosophie, tantôt polyphonie mélodieuse, tantôt polyphonie dissonante